Durant l’été 1940, face à l’invasion des îles anglo-normandes par les troupes allemandes, l’île d’Aurigny se vide de sa population. Début 1942, les Allemands y établissent quatre camps d’internement. Gardé par des SS, celui de Norderney fut réservé à des prisonniers juifs.
On compte parmi les déportés de l’île d’Aurigny des Républicains espagnols, des Juifs français "conjoints d’aryennes", des Allemands "asociaux" et des milliers de slaves de moins de vingt ans, puis, par la suite, des résistants normands et de nombreux Nord-africains.
Séance suivie d'une rencontre avec le réalisateur.
Ce film a été soutenu par la Région Basse-Normandie, en partenariat avec la Maison de l'Image Basse-Normandie.
Il a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
Cinq garçons - gays et séropositifs - font le pari de sauter en parachute et de se frotter à cet univers sportif si loin de leur personnalité.
Dans ce film drôle et d'une énergie contagieuse, ils vont éprouver cette fraction de seconde où l'on se décide à plonger dans l'inconnu, où l'on prend conscience de l'ampleur du monde et de l'intensité de la vie.
Progressivement des liens se nouent dans le groupe et les langues se délient : on parle d’amours et d’avenir.
Leur goût pour la vie, ils l’expriment au quotidien avec humour et légèreté, mais les idées reçues sont tenaces 30 ans après l’apparition du VIH dans notre société. Cette expérience nous touche et nous emporte car elle renvoie aux moments décisifs dans la vie de tout un chacun.
Séance suivie d'une rencontre avec le réalisateur
Sur un pitch pour le moins casse-gueule, très "leçon de vie allégorique", ce documentaire parvient peu à peu à faire oublier son dispositif. Il émeut car il sait regarder ses personnages en face, jamais de haut. Eric Vernay - Première
Une œuvre singulière, sensible et lumineuse. On se retrouve le souffle coupé. En vie, comme rarement devant un écran. Mediapart