Vendredi 2 mars

18 h 15

La vie sombre trois fois, se relève sept, et neuf fois part à la dérive

Xuân-Lan Guyot

 

 

 

 

 

 

suivi d'une rencontre avec la réalisatrice

« Elle avait fait un beau mariage, puis fut répudiée ; son enfant lui fut arrachée. Elle resta seule le reste de sa vie. Prise dans la tourmente de l'Histoire du Vietnam.
Elle est morte il y a trois ans. Comme le veut la tradition, plutôt que de laisser son corps dans un environnement souillé, on est allé déterrer ses os pour les nettoyer puis les emmener dans son village.
Cette femme, c'était ma grand-mère. »

Xuân- Lan est retournée en 2000 au Vietnam filmer cette aïeule, afin de garder une trace mais aussi de faire traduire à sa mère ce qu’elle ne comprenait pas. La grand-mère est morte il y a trois ans. Comme le veut la tradition, plutôt que de laisser son corps dans un environnement souillé, on a déterré ses os pour les nettoyer et les emmener dans son village. Xuân-Lan a filmé ce dernier voyage.

 

Je voudrais vous faire part d'un entretien avec une jeune cinéaste, Xuân Lan Guyot réalisé par Dominique Wideman... lire la suite

 


20 h 45

Les roses noires

d’Hélène Milano

Farida, Claudie, Coralie, Kahina, Moufida sont des adolescentes âgées de 13 à 18 ans. Elles vivent en banlieue parisienne, au Blanc Mesnil, Stains, Clichy-sous-Bois ou dans les quartiers nord de Marseille, et toutes disent les mots des garçons.

Elles ont la parole et interrogent leur langue et leur rapport au langage. Elles parlent de leur langue maternelle, de la langue de cité, de l’école, de leurs difficultés face au langage normé. Elles expriment leurs contradictions ; elles revendiquent leur particularité et l’attachement à l’identité d’un groupe qui s’affirme dans la langue. Elles disent aussi la blessure liée au sentiment d’exclusion, au manque.

Et puis au sein de leur quartier, au-delà des mots des garçons qu’elles disent comme un masque qui les protège, elles dévoilent les enjeux intimes de cette stratégie langagière. Traversant la mutation de l’adolescence, c’est la construction fragile de leur vie de femme qu’elles protègent et inventent.

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