Penelope Bortoluzzi

Productrice, scénariste et réalisatrice, Penelope Bortoluzzi réalise principalement des documentaires.

Vendredi 12 avril, avec son film Fondamenta delle convertite, elle nous plongera dans une prison de femmes au large de Venise.

Son prochain projet, Bakolori, a reçu l’aide au scénario de la Région Basse-Normandie, en partenariat avec le CNC et la Maison de l’Image Basse-Normandie.

Michel Khleifi

Originaire de Nazareth, Michel Khleifi suit des études de cinéma en Belgique où il travaille d’abord pour la télévision avant de réaliser en 1980 son premier film, La mémoire fertile, œuvre fondatrice dans le cinéma palestinien, qu'il nous présentera le samedi 13. 

Suivront ensuite de nombreux films primés dans différents festivals : Noces en Galilée et Cantique des pierres, et plus récemment Route 181 et Zindeeq.

et   Stefano Savona

Après des études d'archéologie et d'anthropologie à Rome Stefano Savona commence à travailler comme photographe indépendant en 1995 puis comme réalisateur et producteur de documentaires.

Carnets d'un combattant kurde (2006) reçoit Prix international SCAM au Cinéma du Réel à Paris et Plomb durci le Prix Spécial du Jury au Festival de Locarno en 2009.

A nouveau au Cinéma du Réel, Palazzo delle Aquile est couronné par le Grand Prix en 2011.

Quant à son dernier film, Samouni road, il est présenté à Cannes en 2018 et obtient « l’œil d’or » (meilleur documentaire).

La venue de Stefano Savona, dans le cadre de "Double jeu" en partenariat avec Documentaire sur Grand Ecran, sera  l'occasion de croiser son regard sur la Palestine avec celui de de Michel Khleifi mais aussi de présenter d'autres de ses œuvres.

Jean-Pierre Daniel

Cinéaste, Jean-Pierre Daniel a fondé le cinéma l’Alhambra dans les quartiers nord de Marseille, qu’il a dirigé plus de 20 ans.

Il y a développé des ateliers de pratiques artistiques en direction de tous les publics.

Il a aussi été le fondateur et le président des « Enfants du cinéma » qui coordonne le dispositif « Ecole et cinéma ».

Le dimanche 14, il nous racontera "Le geste du moindre geste". 

Le samedi 13, nous évoquerons avec lui les difficultés que rencontrent aujourd'hui les Enfants de cinéma.   A voir, le blog consacré à cette question. 

Jean-Denis Bonan

A l’aube de mai 68, Jean-Denis Bonan est très vite repéré par les censeurs. Son premier long métrage, La femme bourreau, ne trouvera aucun distributeur et devra attendre quarante ans pour sortir.

Mais il est également repéré par les étudiants de l’IDHEC (l'ancêtre de la FEMIS). Dans la foulée de mai 68, ils lui demandent de devenir leur professeur... "alors qu'il est à peine plus âgé qu'eux !" se plait-il à raconter.

Entretemps, il participe aux aventures de l’ARC et de Cinélutte (c’est à ce titre que nous avions eu le plaisir de l'accueillir l’an dernier), avant de devenir un producteur et un réalisateur très actif à la belle période d’Arte.
 

Il nous présentera en clôture du festival, Carthage Edouard Glissant, fruit de sa complicité avec l'écrivain martiniquais.