Pour la cinquième édition de son festival de films documentaires, l’association Villedieu-Cinéma investit à nouveau différents lieux de projection. Le principal reste évidemment la salle de
cinéma. Mais le festival retrouve également le centre culturel de Brécey ainsi que la salle vidéo du musée qui accueille comme l’an dernier une cession de formation pour de jeunes auteurs
régionaux mise en oeuvre par la Maison de l’Image Basse-Normandie et une programmation d’oeuvres de réalisateurs bas-normands.
Cette année, le festival accueille une journée de formation des référents culturels des établissements de santé de la région, dans un partenariat avec le réseau Culture à l’hôpital et le
dispositif Passeurs d’Images. Lors de cette journée, une projection sera organisée au sein même de l’hôpital local de Villedieu, dans lequel sera visible durant toute la durée du festival
l’exposition "Regards documentaires".
Comme l’an dernier, le salon de thé Le Samovar servira de « hall d’accueil » pour la salle vidéo du musée. Il sera possible d’y obtenir des informations sur l’événement ou d’y acheter une « Carte
Pass ».
Si la journée en partenariat avec le réseau Culture à l’hôpital a servi de départ à notre réflexion sur la programmation, elle nous a rapidement orientés vers le travail remarquable d’Alain
Cavalier. C’est ensuite à la fois l’actualité, avec Sandrine Bonnaire, et notre envie, après Retour en Normandie, de revisiter deux films de Nicolas Philibert qui nous ont ramenés finalement vers
des films qui traitent de la santé. Pessac, le Canada, le Perche… le voyage peut sembler suivre un chemin hésitant.
Avec Cathie Dambel, allant voir près de 40 ans après Jean Eustache, ce que devient la tradition des rosières, en (re)découvrant Pierre Perrault, c’est sur la trace de notre passé que l’on chemine
et sur le lien qui le rattache à notre présent que l’on réfléchit. Pour nous aider dans ce cheminement nous ne pouvions trouver de meilleur guide que Patrick Leboutte qui se définit lui-même
comme « critique itinérant ».
Enfin, quatre oeuvres témoigneront de la diversité de la production régionale. Elles seront soumises, d’une
part au jugement d’un jury constitué de bénévoles du réseau de la Ligue de l’enseignement, d’autre part à celui du public.