Drame de F.W. Murnau, William Fox (II)
Avec George O'Brien, Janet Gaynor,
Margaret Livingstone
Durée: 1h37
Vendredi 24 septembre 21h
en ciné-concert
Un
pêcheur s'éprend d'une citadine aux allures de vamp. Sous l'influence de celle-ci, il décide de noyer son épouse, mais change d'avis une fois sur la barque. Effrayée, la femme fuit en ville. Elle
est bientôt rejointe par son mari, désireux de se faire pardonner.
Tout est parfait dans ce film, y compris l'interprétation toute en tendresse. Un vrai joyau du septième art. Le Figaroscope - Françoise
Maupin
En 1958, s’opposant à leurs aînés, des jeunes critiques consacrent L’Aurore comme « le plus beau film du monde ». Près d’un demi-siècle plus tard le film n’a rien perdu de son éclat ni de son
aura. Dès la première vision, John Ford considérait L’Aurore comme « le plus grand film jamais produit ». De nos jours, Martin Scorsese ne cache pas son admiration pour ce film qui « offrait des
visions, un paysage mental » et « avait pour ambition de peindre les désirs des personnages avec de la lumière et des ombres ». Cahiers du cinéma - Joel
Magny
Le Ciné-concert :
Révolutionnant à sa sortie la mise en scène et l’utilisation nouvelle des effets spéciaux, ce film a inspiré de nombreux réalisateurs d’Orson Welles à John Ford. L’accordéoniste Bernard Ariu, dont la sensibilité et le talent ne sont plus à prouver, met en musique cette œuvre majeure du cinéma.
Bernard Ariu débite l'accordéon chromatique à 7 ans dans le pays de Montbéliard puis participe à des stages internationaux auprès de l'institut
Lacroix de Genève.
Sa rencontre avec le Maître Benjamin Oleinikov sera décisive dans sa pratique de l'instrument. A 16 ans, il remporte à Paris le Prix du Président de la
République.
Parrallèlement à l'accordéon, il étudie au conservatoire de Montbéliard puis Besançon en tant que percussionniste classique, le piano, la guitare et la direction de
choeur.
Ses compositions et collaborations multiples l'améneront à découvrir différents styles, du jazz manouche aux musiques du monde et à participer à de nombreux
festivals internationaux avec différentes formations, des conteurs et compagnies de théâtre.
En avril 2012, Bernard Ariu enregistre son premier album solo, Voyageur.
Il compose également pour le théâtre et assure les créations musicales des spectacles de la compagnie dell'improvviso.
Passionné par le lien musique image, il composera pour des films institutionnels.
Après une invitation au festival Cinemed pour improviser sur le film de Franck Capra "An Italian Cruiser visits San Francisco", c'est le début d'une série de
plusieurs ciné-concerts dont "Carmen" de Feyder.