Documentaire français, suisse, qatarien, tunisien
de Erige Sehiri
Durée : 1h15
Les cheminots tunisiens affectés à la ligne n°1 la surnomment LA VOIE NORMALE, car c’est la seule construite selon les normes internationales. Ironiquement, c’est
aussi la plus délaissée et détériorée du réseau. Les accidents sont fréquents et les vies des passagers et des employés sont mises en danger. Aux commandes des locomotives, Ahmed, Afef, Issam,
Abee et Najib sont acteurs et témoins du difficile processus de transformation des chemins de fer tunisiens, et par extension de la société post-révolutionnaire tunisienne dans son ensemble.
Chacun d’entre eux essaye au mieux de trouver une nouvelle place dans une société qui peine à se créer un mode d’existence démocratique. En dénonçant l’incompétence et la corruption, ce film
célèbre la dignité, l’espoir et la résilience.
Trains, chemins de fer, wagons abandonnés, parfois accidentés, grisaille et bruits de fer en permanence, voyageurs en mouvement et pas moins de 4 personnes qui rythment la narration de ce film au titre attrayant, intriguant. Le long métrage relate l’histoire de 4 cheminots affectés à « La voie normale », il s’agit de la voie la plus délabrée et la plus abandonnée du réseau. Pourtant, c’est celle qui a été initialement construite selon les normes internationales. Au quotidien, rien ne se passe jamais comme prévu : pannes, accidents, altercations entre employés, hiérarchies étouffantes, bureaucratie administrative, l’œuvre projette une réalité dure, brutale, méconnue par les Tunisiens. Un secteur rongé par l’absence des autorités, le manque d’encadrement des employés et qui demeure rythmé par les chassés-croisés de personnes qui se vouent corps et âme au secteur des chemins de fer. Haitem Haouel – lapresse.tn
Mercredi 15 avril 21h
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