Documentaire français

de Alice Diop

 

Durée : 1h57

 

Une ligne, le RER B, traversée du nord vers le sud. Un voyage à l'intérieur de ces lieux indistincts qu'on appelle la banlieue. Des rencontres : une femme de ménage à Roissy, un ferrailleur au Bourget, une infirmière à Drancy, un écrivain à Gif-sur-Yvette, le suiveur d'une chasse à courre en vallée de Chevreuse et la cinéaste qui revisite le lieu de son enfance. Chacun est la pièce d'un ensemble qui compose un tout. Un possible "nous".

                                       Jeudi 7 avril  18h15

Tournant le dos à notre société gravement fracturée, Nous accorde une place à chacun, dans un élan d’une grande audace qui tient de l’utopie politique.
François Ekchajzer - Télérama

« Nous » est finalement un manifeste, mais très doux, très beau et bienveillant. On se sent meilleur, à la fin du film. Ça n’a pas de prix, cette sensation.
Le Parisien - La Rédaction

Porté par un idéal communautaire légitimant son foisonnement, le film réussit à tenir un équilibre difficile entre un récit individuel et une ouverture à l'autre.
Marin Gérard - Critikat.com

A des années-lumière des clichés attendus sur la banlieue, des représentations remplies de fracas et de fureur, et des images enfermées dans un présent sans avenir, Alice Diop entame avec « Nous » un voyage au long cours en suivant la ligne B du RER. A la rencontre des habitants différents, des « gens de peu », de leurs récits, de leurs mémoires, dans des lieux disparates, improprement désignés sous le même vocable, rarement filmés avec autant d’attention et d’amour. Et, la documentariste, arpenteuse « obsessionnelle » des territoires de son enfance en Seine-Saint-Denis élargit son horizon et le nôtre, en construisant sous nos yeux l’esquisse d’une archive familiale, en enregistrant des traces d’autres « vies minuscules » jamais entendues, ni regardées. Ainsi « Nous » relie-t-il l’existence d’êtres humains ordinaires, vivant à la lisière les uns des autres avec des espaces imprégnés de l’histoire de notre pays. Alice Diop nous laisse alors entrevoir, avec patience et acuité, le visage composite d’un autre « Nous ». Un geste à la fois sensible et politique d’inscription dans l’histoire de France. Un chemin exigeant « vers la tendresse ». François Jarraud – cafepedagogique.net

 

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